Cette semaine nous vous accueillons pour 1 performance sonore & 1 lecture mise en espace :

////////////// JEUDI 20 FÉVRIER 2020  à 20h
DANS LE NOIR, PERFORMANCE SONORE
PAR YOANN PISTERMAN


 

Pour cet événement à la galerie Depardieu, Yoann Pisterman propose une performance sonore expérimentale, où il sera l’occasion de confronter ses souvenirs d‘enfance dans les hauteurs de Nice et son expérience Berlinoise, ville dans laquelle il réside depuis plus d’une décennie. Il a créé une pièce électro-acoustique expérimentale et immersive, intitulée “Dans le noir”, afin de déclencher une écoute visuelle et subjective avec les auditeurs. Inspiré par la musique minimaliste américaine, mélangée de musique avant-gardiste Berlinoise, c’est avec des synthétiseurs et des échantillons sonores qu’il met en place une composition sonore hypnotique accompagnée de mouvements improvisés.
“Cela sonnerait comme du Ennio Morricone qui serait passé faire un tour à Berlin pour composer une sorte de “Kraut” musique moderne (mouvement musical de l’avant-garde Allemande). - Andrew Claristidge (Producteur de Berlin)

Son goût esthétique s’est formé durant son enfance Niçoise, là où les paysages de l’arrière pays se sont fait rattraper par une architecture moderne et des chantiers abandonnés. Décors dans lesquelles il a passé beaucoup de temps, entre l’ampleur des grandes villes urbaines et celle d’une ville de province. Des jardins exotiques, aux bourbiers magiques d’un immeuble désaffecté dans lesquels se cacheraient des machines à télé-transporter. Pisterman a ce regard sur la ville, en interrogeant la résonance, les espaces transitoires, la mémoire et l’intuition. Par des moyens sonores et du dessin, le jardin est un champ d’expérimentation, un lieu de méditation et de réflexion qui témoigne des transformations urbaines.

“La nature est pleine de réminiscences. Venant d’une graine, elle pousse et meurt. Encore et encore. Hanté par les morts, l’homme crée des espaces et territoires qui cultivent nos mémoires, comme des images et des sons.
La différence entre la nature et l’humain c’est le jardin.
Guidé par la main de l’homme, il interroge le temps et l’espace, la réalité et la fiction, le sauvage et le domestique.”

Entrée 8 € / Pour les adhérents - Étudiants : 6 €
Gratuit pour les enfants - Réservation conseillée


////////////// VENDREDI 21 FÉVRIER 2020 à 19h
LA SAETA PROPOSE UNE LECTURE À 3 VOIX
DU TEXTE LES DEMEURÉES DE JEANNE BENAMEUR
( ed. Denoel 2000)


 


AVEC MJ LAURENT, SOPHIE DE MONTGOLFIER ET EMMA LAURENT

Dans ce roman court et dense, l’auteure explore encore et toujours la question de la langue, de l’émancipation et de la liberté à travers le parcours de 3 femmes : la mère, la petite, l’institutrice.

Née en Algérie d’un père tunisien et d’une mère italienne, Jeanne Benameur est en effet à la recherche de la langue “perdue”, celle du pays quitté.
Celle de la mère :“la voix de ma mère, la voix d’avant les mots, je l’entends, jamais perdue”.

La compagnie poursuit sa quête d’écritures fortes autour de “l’enfance illimitée” (selon l’expression de M.Duras). “Petite, j’abritais en mon sein une très vieille femme” (Florence Pazzottu) en février 2019 à La Providence.

Entrée 6 € - tarif étudiant 4 € (adhésion 2 €) Gratuit pour les enfants – réservation conseillée